Lorsqu’un cerf sauvage broutait dans un jardin cultivé au Japon, une astucieuse fontaine faisait assez de bruit à l’aide d’un simple bambou frappant sur une pierre, pour l’en dissuader. L’économie de moyens est ce qui les rend beaux au point de s’inscrire à vie dans la mémoire, ici d’Akiko lorsqu’elle était enfant.
Il faut oublier pour se souvenir, un jour, un instant, de ce qui a ravi le cœur sans que l’on s’en aperçoive. Alors une bouffée d’air remonte du profond des choses, un air odorant et sonore où le passé devient présent, à moins que ce ne soit l’inverse.
Mais c’est l’os qui amène ce prodige : aller à l’os, élaguer l’inutile pour arriver au cœur, fendre le bois mort pour en récolter la chaleur.
La richesse alors se met à jour, comme un bonheur qui vient d’on ne sait où. Cette étreinte…